Méthode de travail – claudineluguet.ch

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Pour pouvoir apprendre plus facilement, il faut avoir développé certaines compétences, certaines stratégies cognitives qui serviront de socles à l’acquisition de nouvelles connaissances. Ces socles, ce sont notamment les fonctions exécutives, ces habilités du cerveau qui permettent l’adaptation à des situations nouvelles, non-routinières. Découvrez ici, en une infographie, quels sont ces prérequis à développer chez votre enfant pour lui permettre des apprentissages plus aisés et plus ancrés.

Se référant à Céline Alvarez, qui aborde largement la question des fonctions exécutives dans ses ouvrages Les lois naturelles de l’enfant et Une année pour tout changer, l’éducatrice spécialisée Christelle Stock précise :

Avec des fonctions exécutives bien installées, l’enfant sera capable de se contrôler, de rester concentré, d’apprendre à patienter. Il apprendra plus facilement à l’école, il aura le goût du défi et de l’effort. A contrario, lorsque l’enfant n’a pas eu l’occasion de construire son intelligence exécutive, alors apprendre relèvera d’un effort colossal, mémoriser une consigne sera compliqué, planifier et organiser ses actions pourront lui être difficile.

La mémoire de travail : elle permet de garder temporairement en tête et de manipuler une petite quantité d’informations pour répondre à une question ou résoudre un problème pendant que notre cerveau est occupé à une autre tâche. Elle joue aussi un rôle très important dans la récupération des informations déjà apprises.

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La flexibilité mentale : c’est notre capacité à nous adapter à des circonstances particulières, à changer de stratégie mentale, à détecter nos erreurs, à les corriger, à passer d’une tâche à une autre… bref, à nous montrer réactif en fonction des exigences de l’environnement.

L’inhibition cognitive : il s’agit de notre capacité à inhiber nos heuristiques – autrement dit à résister aux automatismes – en résistant aux distractions, en déjouant les pièges, en mettant de côté ce qui n’est pas pertinent pour la résolution d’une tâche et le cas échéant à arrêter la production d’une réponse déjà initiée qui s’avérerait non appropriée.La planification : c’est notre capacité à mettre mettre en place une stratégie – autrement dit à prévoir mentalement des étapes à réaliser – pour atteindre un objectif. Cette compétence nécessite de pouvoir se projeter dans le temps et d’anticiper.

>> Des jeux pour renforcer les fonctions exécutives

Le repérage spatio-temporel : c’est apprendre à observer, développer sa compréhension et sa faculté d’orientation dans un environnement multi-dimensionnel, visuel, spatial et temporel.

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La discrimination visuelle et auditive : c’est notre capacité à discerner les détails, les anomalies, les ressemblances et à comparer ces observations. C’est une compétence transversale à la plupart des domaines d’apprentissage car elle prépare à la lecture et à l’écriture tout en actionnant la mémorisation et la prise de décision.

Et puis, n’oublions pas deux autres ingrédients absolument indispensables aux apprentissages, que tout parent, tout enseignant, tout éducateur doit, lui, savoir prodiguer à l’enfant : de bienveillance et du plaisir ! source

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Afin de pouvoir progresser dans sa manière de travailler, donc dans sa méthode de travail, il est essentiel de connaître son profil sensoriel.

Il est également essentiel d’installer de bonnes habitudes à travers l’élaboration de routines.

Les cinq étapes pour étudier en profondeur et améliorer sa méthode de travail

La méthode de travail est essentielle à la réussite des études secondaire et supérieures. Afin d’améliorer votre méthode de travail, nous vous proposons 5 étapes à mettre en place pour que votre étude soit efficace !

1. Tu te prépares à étudier la matière, tu es en projet. Es-tu prêt à étudier ta matière ?

En classe

C’est là que tout commence ! Tout ce que tu apprends, devra tôt ou tard être étudié !

Sois ATTENTIF et ACTIF : écoute, regarde, évoque, comprends, pose tes questions, participe et applique-toi.

Tiens tes cours en ordre : classe tes feuilles, recopie sans faute, prends des notes correctement, …

Repère les indications pratiques et utiles pour le contrôle :

Quelle matière à connaître ?
Pour quel jour ?
Quelles compétences seront visées ?
Quels seront les critères d’évaluation ?
Sur quoi insiste le professeur ?
Comment seras-tu évalué ? (oral/écrit)
À quel genre de questions t’attendre ?

Chez toi

Revois chaque soir, les cours du jour et du lendemain.
Réactive tes souvenirs.
Vérifie la compréhension et l’ordre de tes cours.
Réalise une table des matières au fur et à mesure de l’avancement des cours.
Planifie ton étude en prévoyant des pauses et des moments de révisions.
Positive, fais-toi confiance, crois en ta réussite.
Choisis un lieu d’étude favorable à la concentration : aéré, chauffé, éclairé, calme, bureau dégagé, siège à la bonne hauteur, etc.

2. Tu parcours, captes, décodes, traites, comprends, organises, synthétises la matière. As -tu compris ta matière ?

Cette étape d’étude est importante. Elle doit réaliser plusieurs jours à l’avance.
La manière de traiter, de décoder varie en fonction de la matière : un texte, du vocabulaire, des règles, des définitions ne s’étudient pas de la même manière !

Cette étape demande que tu :

Écrives, soulignes, recopies ;
Parles, te racontes, t’expliques ;
Évoques, visualises, te parles mentalement ;
Décortiques, tritures ta matière !
Partes du général au particulier.

Quelques conseils…

Lis l’ensemble de la matière avec la table des matières à côté de toi.
Saisis la signification de chaque mot à l’aide d’un dictionnaire si besoin.
Repère les titres et les sous-titres (la structure).
Décode paragraphe par paragraphe.
Dégage les idées en soulignant les mots clés (de quoi s’agit-il ?)
Entoure les mots liens.
Relie les idées entre elles en t’aidant des mots clés, des mots liens et en te posant des questions sur la matière : Quoi ? Pourquoi ? Comment ? Où ? Quand ?
Réalise une synthèse.
Établis le fil conducteur, la logique, le sens de la matière.

Pour cela :

Fais appel à tes connaissances antérieures, tes expériences personnelles, ton raisonnement et ton imagination.
Dégage, analyse, classe et comprends :
- Les différences et les ressemblances
- Les causes et les conséquences
- Les exceptions, les règles, les formules, les principes
- L’ordre chronologique, les étapes
- Les exemples et les exercices.
Invente-toi des mnémotechniques, des dessins, des histoires logiques, des acrostiches, des exemples, des tableaux, des schémas, etc.
Refais tes exercices en t’expliquant les étapes du raisonnement.

3. Tu stockes, enregistres, assimiles, fixes, enracines la matière. As-tu fixé la matière ?

Après avoir compris, structuré ta matière, vient l’étape de la fixation, de l’enracinement : garder ses évocations durablement dans la mémoire avec le but de pouvoir les récupérer et les utiliser dans l’avenir.

Lis, évoque et visualise
Fais des allers-retours entre la perception de la matière (cours / synthèse) et ton évocation jusqu’au moment où celle-ci est fixée durablement dans ta mémoire à long terme.

Redis, réécris, reformule, refais et ré-explique
Fais revenir oralement et par écrit tes évocations sans le support de tes cours. Celles-ci doivent être précises, justes, complètes, exactes, logiques et ordonnées. Utilise tes mots et ceux du cours.

Lis l’exemple
Enregistrer une page de synthèse en sciences où figurent des schémas, des définitions, des formules, du texte et des exercices :

D’abord, tu lis à haute voix tout en évoquant = créer le souvenir de la page. Ce travail est aussi accompagné d’écrits : mots-clés, orthographe de nouveaux mots, schémas,… pour les exercices, tu t’expliques les étapes et fais appel aux règles et procédures.
Ensuite, tu caches la page à étudier et tu redis, ré-expliques, reformules, refais… de mémoire ce qui se trouvait sur la page
Fais des allers-retours entre ton cours et tes évocations jusqu’au moment où celles-ci sont bien fixées.

4. Tu vérifies et tu contrôles l’enregistrement de la matière. Connais-tu ta matière ?

Après l’enregistrement de toute la matière, vérifie si celle-ci est vraiment bien enracinée et récupérable aisément.

Pour cela…

Refais tes anciennes interrogations en tenant compte de tes éventuelles erreurs.
Invente-toi des questions, des exercices, des applications.
Imagine-toi en classe, occupé à répondre aux questions sans confusion, avec précision, clarté, soin et logique.

Selon le type de matière, cherche à être capable de définir, redire, expliquer, traduire, citer, schématiser, argumenter, résoudre, comparer, critiquer, résumer, etc.

5. Tu réactives, révises et revois la matière. Connais-tu encore ta matière ?

Comme la mémoire est oublieuse et a besoin de répétitions, révise ta matière plusieurs fois et à divers moments pour vérifier et consolider ta matière. Pense à la courbe de la mémorisation !

Cette étape doit te permettre la récupération et l’utilisation de la matière sans difficulté ! ^Source